A l’automne, il est vivement recommandé aux propriétaires de chevaux d’être très vigilants concernant les glands. Au printemps, également, l’ingestion de feuilles de chêne est à surveiller. En effet, l’ingestion de glands à l’automne ou de jeunes feuilles au printemps provoque des troubles digestifs et une insuffisance rénale chez les équidés, les bovins et les chiens.
Les chevaux sont amenés à manger des glands ou des feuilles de chêne quand l’herbe à disposition se fait rare ; quand des vents violents font tomber une quantité importante de glands etc. Notre vigilance doit être d’autant plus grande lorsqu’il s’agit de glands verts du fait qu’ils soient plus dangereux que les glands mûrs.
L’intoxication des chevaux, des ruminants et des chiens ingérant des glands de chêne est due au tanin qu’ils contiennent. Le tanin dégage une substance toxique pour le système digestif et les reins.
Les troubles digestifs et rénaux se manifestent suite à l’ingestion ponctuelle d’une quantité importante de glands mais également suite à l’ingestion prolongée de glands en quantité moins importante. Les troubles sont variables. Ils vont de l’absence de symptômes, à des réactions très violentes, allant jusqu’à entrainer la mort de l’animal.
L’intoxication se manifeste principalement chez les chevaux par des coliques violentes, des urines extrêmement foncées et épaisses, des diarrhées, une hémorragie intestinale.
Chez les bovins cela se manifeste par une baisse d’appétit, un arrêt de la rumination et une diminution significative de la production laitière. On note aussi une constipation suivie ensuite d’une diarrhée extrêmement noire. L’animal pourra manifester également des difficultés à uriner ou présenter du sang dans ses urines ainsi que des troubles nerveux.
Chez le chien, un abattement, des vomissements, la constipation puis de la diarrhée sont les signes de l’intoxication.
Il est difficile de traiter l’intoxication une fois que les signes cliniques se manifestent. Ainsi, il est préconisé de prévenir l’intoxication en surveillant les animaux afin de les changer de champs si ils ingèrent des glands.
Je vous remercie de votre contribution. En ce qui concerne les effets des glands sur les chèvres, je ne peux pas vous éclairer ne disposant pas des connaissances nécessaires relatives à cet animal. Chaque espèce dispose de caractéristiques intrinsèques. En effet, autant les cochons apprécient particulièrement les glands autant l’ingestion de glands par les chevaux entraine des risques graves d’hémorragies au niveau digestif pouvant entrainer la mort de l’animal.
Bonne journée.
Marion Green Normandy
Les commentaires sur l’ingestion de glands de chênes par les équidés me laissent perplexe. En effet dans ma pature j’ai 2 chevaux et au milieu un magnifique chêne bi-centenaire, c’est dire la quantité de gland qui tombent à l’automne. Cela fait 15 ans pour l’un et plus de 20 ans pour l’autre qu’ils se régalent de cet aliment en allant fouiller sous les feuilles tombées. Je n’ai rien remarqué d’anormal chez eux et leur longévité témoigne de la bonne assimilation de ce fruit. Mais peut-être ont-ils acquis une tolérance…
Je vous remercie de nous faire part de votre expérience.
La toxicité des glands de chêne chez les équidés est bien connue. La vigilance est de mise.
Chaque année, malheureusement, des chevaux y laissent leur vie.
Le risque d’intoxication est accru lors de surpâturage. En effet, les chevaux venant à manquer d’herbe sont d’autant plus « tentés » d’ingérer des glands.
Vos chevaux disposent peut-être d’une abondance d’herbe ainsi ils ne prêtent pas attention aux glands.
Restons prudents !
Marion,
Green Normandy,
Le Partenaire des Chevaux Exigeants